Morocco
Intervention de
Mme. Fouzia Ouenzar
Chef de Service du Conseil
National de l?Environnement
Secrétariat d?Etat Chargé de l?Eau
et de l?Environnement
sur le thème : « Désertification »
A
La Réunion Préparatoire Intergouvernementale
17ème Session de la Commission du Développement Durable
New York, le 26 février 2008
2
Madame la Présidente,
Je voudrais tout d?abord remercier les panélistes pour leurs exposés
clairs et concis qu?ils nous ont présentés et que nous avons suivis avec
beaucoup d?intérêt.
Le Maroc s?associe à la déclaration faite par le Soudan au nom du
Groupe des 77 et la Chine, ainsi que celle prononcée par Oman au nom du
Groupe arabe.
Au Maroc, les mesures, visant à lutter contre la désertification et la
dégradation des terres, font l?objet d?une attention particulière du fait de la
fragilité des écosystèmes, des niveaux exacerbés de l?exploitation des
ressources naturelles et des conditions climatiques sévères. En témoigne de
la volonté d'ériger un département chargé de la lutte contre la désertification
du nom du Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et la Lutte Contre la
Désertification (HCEFLCD).
Madame la Présidente,
Des plans et programmes ont été mis en oeuvre par mon pays, dans le
cadre du Programme d?Action Nationale de Lutte Contre la Désertification,
qui a été adopté en 2001, conformément aux orientations de l?UNCCD (La
Convention des Nations Unies concernant la Lutte Contre la
Désertification).
3
Cette politique vise l?amélioration du niveau de vie des populations,
par la mise en oeuvre des projets de développement rural intégrés, la
mobilisation des ressources en eau de surface, à travers l?édification des
barrages et des lacs collinaires, l?aménagement et l?amélioration des
parcours, la lutte contre l?érosion hydrique et éolienne, la conservation des
massifs forestiers et la création des Parcs Nationaux et de réserves
biologiques. Ces interventions ont touché, principalement :
Depuis l?année 1996, environ 60 projets de développement rural et
agricole intégré, ayant concerné 20 provinces et 180 communes
rurales, pour un montant dépassant les 450 millions de dollars ;
la réalisation de 17 projets intégrés et d?une cinquantaine de projets de
mise en valeur des terres d?agriculture pluviale, pour conserver le sol
et améliorer des conditions de vie des populations ;
Pour le secteur forestier, cette politique a permis la conservation des
sols, à travers l?aménagement de près de 2.300.000ha de forêts, le
reboisement de 600.000ha, la valorisation de la richesse biologique
dans 154 sites d?intérêts écologique et biologique, couvrant 2.5
millions d?hectares. Les travaux de correction des ravins qui ont
atteint durant les six dernières années plus de 270.000 m3, une
fixation biologique sur plus de 35.000 ha (couvrant 33 villages et
8.500 ha de palmeraie).
4
Madame la Présidente
Les espaces oasiens figurent parmi les espaces les plus menacés, par
la désertification. C?est pourquoi la sauvegarde des oasis est aujourd?hui un
élément fondateur de la lutte contre la désertification, pour toutes les régions
Sud et Sud-Est. Cette attention se manifeste notamment par :
- l?élaboration d?un plan national de restructuration et de
développement de la palmeraie ;
- l?élaboration et la mise en oeuvre d?un projet de lutte contre la
désertification et la pauvreté par la sauvegarde et la valorisation des
oasis.
Je vous remercie.
Mme. Fouzia Ouenzar
Chef de Service du Conseil
National de l?Environnement
Secrétariat d?Etat Chargé de l?Eau
et de l?Environnement
sur le thème : « Désertification »
A
La Réunion Préparatoire Intergouvernementale
17ème Session de la Commission du Développement Durable
New York, le 26 février 2008
2
Madame la Présidente,
Je voudrais tout d?abord remercier les panélistes pour leurs exposés
clairs et concis qu?ils nous ont présentés et que nous avons suivis avec
beaucoup d?intérêt.
Le Maroc s?associe à la déclaration faite par le Soudan au nom du
Groupe des 77 et la Chine, ainsi que celle prononcée par Oman au nom du
Groupe arabe.
Au Maroc, les mesures, visant à lutter contre la désertification et la
dégradation des terres, font l?objet d?une attention particulière du fait de la
fragilité des écosystèmes, des niveaux exacerbés de l?exploitation des
ressources naturelles et des conditions climatiques sévères. En témoigne de
la volonté d'ériger un département chargé de la lutte contre la désertification
du nom du Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et la Lutte Contre la
Désertification (HCEFLCD).
Madame la Présidente,
Des plans et programmes ont été mis en oeuvre par mon pays, dans le
cadre du Programme d?Action Nationale de Lutte Contre la Désertification,
qui a été adopté en 2001, conformément aux orientations de l?UNCCD (La
Convention des Nations Unies concernant la Lutte Contre la
Désertification).
3
Cette politique vise l?amélioration du niveau de vie des populations,
par la mise en oeuvre des projets de développement rural intégrés, la
mobilisation des ressources en eau de surface, à travers l?édification des
barrages et des lacs collinaires, l?aménagement et l?amélioration des
parcours, la lutte contre l?érosion hydrique et éolienne, la conservation des
massifs forestiers et la création des Parcs Nationaux et de réserves
biologiques. Ces interventions ont touché, principalement :
Depuis l?année 1996, environ 60 projets de développement rural et
agricole intégré, ayant concerné 20 provinces et 180 communes
rurales, pour un montant dépassant les 450 millions de dollars ;
la réalisation de 17 projets intégrés et d?une cinquantaine de projets de
mise en valeur des terres d?agriculture pluviale, pour conserver le sol
et améliorer des conditions de vie des populations ;
Pour le secteur forestier, cette politique a permis la conservation des
sols, à travers l?aménagement de près de 2.300.000ha de forêts, le
reboisement de 600.000ha, la valorisation de la richesse biologique
dans 154 sites d?intérêts écologique et biologique, couvrant 2.5
millions d?hectares. Les travaux de correction des ravins qui ont
atteint durant les six dernières années plus de 270.000 m3, une
fixation biologique sur plus de 35.000 ha (couvrant 33 villages et
8.500 ha de palmeraie).
4
Madame la Présidente
Les espaces oasiens figurent parmi les espaces les plus menacés, par
la désertification. C?est pourquoi la sauvegarde des oasis est aujourd?hui un
élément fondateur de la lutte contre la désertification, pour toutes les régions
Sud et Sud-Est. Cette attention se manifeste notamment par :
- l?élaboration d?un plan national de restructuration et de
développement de la palmeraie ;
- l?élaboration et la mise en oeuvre d?un projet de lutte contre la
désertification et la pauvreté par la sauvegarde et la valorisation des
oasis.
Je vous remercie.
Stakeholders