Cameroon
Excellences, Mesdames, Messieurs
Permettez-moi d’abord de vous présenter
les salutations chaleureuses de Son
Excellence Paul BIYA,Président de la
République du Cameroun, qui aurait tant
voulu prendre personnellement part aux
travaux de cette Conférence mais que des
impératifs nationaux de dernière minute
ont retenu à Yaoundé. Le Président BIYA
m’a chargé de vous donner lecture de Son
message dont la teneur suit :
je cite :
« *Monsieur le Président,
Permettez-moi, tout d’abord, de
présenter à Madame Dilma ROUSSEFF,
Président de la République Fédérative du
Brésil, mes vives félicitations pour Son
élection à la Présidence de cette
Conférence et d’exprimer ma satisfaction
de la voir diriger nos travaux. J’associe à
ces félicitations les autres membres du
bureau qui l’assistent dans cette tâche.
2
Je voudrais également remercier
Monsieur le Secrétaire Général des
Nations Unies, Monsieur BAN-KI-MOON,
pour l’organisation de cette Conférence,
ainsi que les Autorités brésiliennes pour
avoir accordé leur généreuse hospitalité à
nos travaux.
• Monsieur le Président,
• Monsieur le Secrétaire Général des
Nations Unies,
• Mesdames et Messieurs les Chefs
d’Etat et de Gouvernement,
• Mesdames et Messieurs les Ministres,
• Mesdames, Messieurs,
Il n’est pas nécessaire, je crois, de
revenir sur l’importance et la priorité que
revêt aujourd’hui la question du
développement durable.
Partout, à travers la planète, les effets
néfastes de la dégradation de
l’environnement sur la santé humaine, sur
l’agriculture, sur l’habitat, sur la
biodiversité et sur les ressources en eau
ne se comptent plus.
3
Ce constat et la prise de conscience de
l’impact de la pollution, des changements
climatiques, de l’appauvrissement de la
couche d’ozone, de l’épuisement des
ressources en eau douce, de la
déforestation excessive, de la
désertification, de la prolifération des
déchets toxiques et des atteintes à la
diversité biologique sur le bien-être des
générations futures, nous ont conduits à
nous réunir, dans cette même ville de Rio,
il y a 20 ans.
Nous en avons reçu un héritage
considérable : un consensus sur la notion
de développement durable et sur la
nécessité d’intégrer les problèmes de la
protection de l’environnement et de la
gestion des ressources naturelles dans les
questions socio-économiques. Par-dessus
tout, nous avons hérité des Conventions
de Rio, instruments majeurs dans le
domaine de la protection de
l’environnement et du développement
durable.
Mon pays se réjouit de la large
adhésion dont elles font l’objet, ainsi que
des avancées qui, grâce à elles, ont pu
4
être réalisées. Certes, la concentration des
gaz à effet de serre dans l’atmosphère
n’est pas encore stabilisée et les
négociations post Kyoto se poursuivent
dans le cadre de la Convention des
Nations Unies sur les changements
climatiques (CCNUCC) ; certes également,
la Convention des Nations Unies sur la
lutte contre la désertification ne bénéficie
pas encore de l’intérêt et des moyens
souhaités, mais la convention sur la
diversité biologique représente un pas
important dans la protection de la
biodiversité, l’utilisation durable de ses
composantes et le partage juste et
équitable des bénéfices provenant de
l’utilisation des ressources génétiques.
De plus, la Déclaration de Rio et la
Déclaration sur les principes de gestion
des forêts ont permis d’orienter la
politique internationale pour la protection
des ressources forestières globales.
Toutefois, bien des problèmes
attendent des solutions.
Un cinquième de la population
mondiale vit aujourd’hui avec moins de
5
1,25 dollar américain par jour ; des
millions de personnes risquent de mourir
de faim dans la Corne de l’Afrique du fait
principalement de la sécheresse, tandis
qu’ailleurs près d’un milliard d’autres
souffrent quotidiennement de la faim ; les
émissions de gaz à effet de serre
continuent d’augmenter et plus d’un tiers
de toutes les espèces connues pourraient
disparaître si le changement climatique
n’est pas combattu.
Au Cameroun, la situation est
également préoccupante.
Dans la zone soudano-sahélienne, les
choses s’aggravent chaque année. Tandis
que la température annuelle augmente
constamment, la pluviométrie, elle,
continue de baisser de manière drastique,
entraînant une aggravation de la
sécheresse. En une vingtaine d’années, la
ceinture de production de certaines
cultures telles que le coton ou le maïs
s’est déplacée de plus de trois cents
kilomètres vers le Sud, exposant la partie
septentrionale du pays à un déficit
persistant de la production agricole. Dans
cette même région, la sécheresse a pour
6
conséquence des pénuries alimentaires et
le manque d’eau potable est préjudiciable
à la santé des populations.
L’assèchement accéléré du Lac Tchad
est une autre réalité préoccupante pour le
Cameroun, et pour les autres pays
riverains.
Sur sa façade atlantique, mon pays est
très exposé aux dégradations de ses
écosystèmes littoraux à cause de
l’ensablement sédimentaire, des
inondations et de la montée des eaux
salées.
La grande forêt dans la partie Sud du
Cameroun pose au Gouvernement de
graves problèmes en raison de la
nécessité de sa conservation et d’une
exploitation écologiquement rationnelle
de ses ressources. Il leur consacre tous
les moyens disponibles, en concertation
avec les pays voisins de la zone.
Or, mon pays possède l’une des
biodiversités les plus riches de la planète.
Son étirement du Sud au Nord sur une
longueur d’environ 1200 km lui offre le
7
privilège de disposer de la plupart des
types d’écosystèmes d’Afrique. D’où le
nom « d’Afrique en miniature » qui lui est
souvent donné.
• Monsieur le Président,
Dans le sillage de la Conférence de
1992, le Cameroun a pris très tôt un
ensemble de mesures en faveur du
développement durable. C’est ainsi qu’un
Plan National de l’Environnement et un
Plan de Développement des Forêts ont été
mis sur pied. De concert avec les Pays
sahéliens de la région, nous avons lancé
une campagne de reboisement baptisée
« Opération Sahel Vert ».
Qu’il me soit également permis de
mentionner un certain nombre d’autres
mesures d’importance, notamment :
- la promotion des énergies nouvelles
et renouvelables ;
- le développement de mesures
alternatives à l’utilisation abusive des
énergies fossiles ;
- le renforcement des capacités en
matière de gestion des déchets par
8
des méthodes écologiquement
rationnelles ;
- la mise en oeuvre des stratégies de
gestion intégrée de l’eau ;
- la préservation de la richesse
biologique du pays en renforçant et
en gérant efficacement le réseau
national d’aires protégées ;
- la promotion de l’éco-tourisme ;
- la mise en place des programmes de
gestion rationnelle des produits
forestiers.
Toutes ces mesures, prises en
application de la Déclaration de Rio,
s’inscrivent dans le cadre de la promotion
d’une « économie verte ».
• Monsieur le Président,
Si nous voulons laisser un monde
vivable aux générations futures, les défis
de la pauvreté et de la destruction de
l’environnement à l’échelle mondiale
doivent être relevés immédiatement.
L’économie verte me semble la solution
la plus viable et la plus efficace pour
assurer un développement permettant à la
9
fois de satisfaire les besoins des
populations et de préserver
l’environnement, sans compromettre
l’avenir des générations futures.
Les activités qui en découlent varient
selon les secteurs. C’est ainsi que, pour la
production de l’énergie par exemple,
devraient être privilégiées les énergies
renouvelables telles que le solaire,
l’éolien, l’hydraulique, le biogaz, les
déchets municipaux. Dans le secteur de
l’agriculture, la pratique d’une agriculture
organique permettant aux paysans
d’améliorer leurs rendements pourrait
être encouragée.
De plus, pour capitaliser les acquis de
Rio, un traitement égal pourrait être
réservé à toutes les Conventions. Des
moyens financiers conséquents devraient
notamment être accordés à la Convention
sur la lutte contre la désertification qui
fait figure de parent pauvre parmi les
Conventions de Rio.
Par ailleurs, la coordination entre les
différentes entités en charge des
questions environnementales devrait être
10
renforcée. Tout en saluant le travail
immense réalisé par le Programme des
Nations Unies pour l’Environnement
depuis sa création, le Cameroun est d’avis
qu’une organisation internationale
autonome, dotée d’un mandat et de
ressources appropriées, devrait être créée
pour s’occuper spécifiquement des
questions de développement durable.
Cette organisation favoriserait la synergie
entre les Conventions existantes et
permettrait de mieux articuler les
questions relatives à l’économie verte.
Il serait en outre souhaitable que la
communauté internationale prenne, de
manière résolue, un engagement financier
ferme en faveur des pays en
développement, plus spécialement ceux
du Bassin du Congo qui consentent de
lourds sacrifices et de louables efforts
pour la préservation de la deuxième
réserve forestière mondiale, véritable
poumon de la planète grâce à sa forte
capacité de rétention du carbone et de
génération de l’oxygène.
Des investissements durables pour la
lutte contre l’assèchement du Lac Tchad,
11
menacé de disparition, seraient également
les bienvenus.
• Monsieur le Président,
La planète Terre est notre maison
commune. Ensemble, nous nous devons
de la préserver, car notre bien-être ainsi
que la vie de nos enfants, petits-enfants
et arrière-petits-enfants en dépendent.
Puissent les présents travaux y
contribuer.
Je vous remercie de votre attention. »
Fin de citation
Tel est, Excellences Mesdames,
Messieurs le message que S.E Paul BIYA,
Président de la République du Cameroun,
m’a chargé de vous délivrer en Son nom.
Je vous remercie.
Permettez-moi d’abord de vous présenter
les salutations chaleureuses de Son
Excellence Paul BIYA,Président de la
République du Cameroun, qui aurait tant
voulu prendre personnellement part aux
travaux de cette Conférence mais que des
impératifs nationaux de dernière minute
ont retenu à Yaoundé. Le Président BIYA
m’a chargé de vous donner lecture de Son
message dont la teneur suit :
je cite :
« *Monsieur le Président,
Permettez-moi, tout d’abord, de
présenter à Madame Dilma ROUSSEFF,
Président de la République Fédérative du
Brésil, mes vives félicitations pour Son
élection à la Présidence de cette
Conférence et d’exprimer ma satisfaction
de la voir diriger nos travaux. J’associe à
ces félicitations les autres membres du
bureau qui l’assistent dans cette tâche.
2
Je voudrais également remercier
Monsieur le Secrétaire Général des
Nations Unies, Monsieur BAN-KI-MOON,
pour l’organisation de cette Conférence,
ainsi que les Autorités brésiliennes pour
avoir accordé leur généreuse hospitalité à
nos travaux.
• Monsieur le Président,
• Monsieur le Secrétaire Général des
Nations Unies,
• Mesdames et Messieurs les Chefs
d’Etat et de Gouvernement,
• Mesdames et Messieurs les Ministres,
• Mesdames, Messieurs,
Il n’est pas nécessaire, je crois, de
revenir sur l’importance et la priorité que
revêt aujourd’hui la question du
développement durable.
Partout, à travers la planète, les effets
néfastes de la dégradation de
l’environnement sur la santé humaine, sur
l’agriculture, sur l’habitat, sur la
biodiversité et sur les ressources en eau
ne se comptent plus.
3
Ce constat et la prise de conscience de
l’impact de la pollution, des changements
climatiques, de l’appauvrissement de la
couche d’ozone, de l’épuisement des
ressources en eau douce, de la
déforestation excessive, de la
désertification, de la prolifération des
déchets toxiques et des atteintes à la
diversité biologique sur le bien-être des
générations futures, nous ont conduits à
nous réunir, dans cette même ville de Rio,
il y a 20 ans.
Nous en avons reçu un héritage
considérable : un consensus sur la notion
de développement durable et sur la
nécessité d’intégrer les problèmes de la
protection de l’environnement et de la
gestion des ressources naturelles dans les
questions socio-économiques. Par-dessus
tout, nous avons hérité des Conventions
de Rio, instruments majeurs dans le
domaine de la protection de
l’environnement et du développement
durable.
Mon pays se réjouit de la large
adhésion dont elles font l’objet, ainsi que
des avancées qui, grâce à elles, ont pu
4
être réalisées. Certes, la concentration des
gaz à effet de serre dans l’atmosphère
n’est pas encore stabilisée et les
négociations post Kyoto se poursuivent
dans le cadre de la Convention des
Nations Unies sur les changements
climatiques (CCNUCC) ; certes également,
la Convention des Nations Unies sur la
lutte contre la désertification ne bénéficie
pas encore de l’intérêt et des moyens
souhaités, mais la convention sur la
diversité biologique représente un pas
important dans la protection de la
biodiversité, l’utilisation durable de ses
composantes et le partage juste et
équitable des bénéfices provenant de
l’utilisation des ressources génétiques.
De plus, la Déclaration de Rio et la
Déclaration sur les principes de gestion
des forêts ont permis d’orienter la
politique internationale pour la protection
des ressources forestières globales.
Toutefois, bien des problèmes
attendent des solutions.
Un cinquième de la population
mondiale vit aujourd’hui avec moins de
5
1,25 dollar américain par jour ; des
millions de personnes risquent de mourir
de faim dans la Corne de l’Afrique du fait
principalement de la sécheresse, tandis
qu’ailleurs près d’un milliard d’autres
souffrent quotidiennement de la faim ; les
émissions de gaz à effet de serre
continuent d’augmenter et plus d’un tiers
de toutes les espèces connues pourraient
disparaître si le changement climatique
n’est pas combattu.
Au Cameroun, la situation est
également préoccupante.
Dans la zone soudano-sahélienne, les
choses s’aggravent chaque année. Tandis
que la température annuelle augmente
constamment, la pluviométrie, elle,
continue de baisser de manière drastique,
entraînant une aggravation de la
sécheresse. En une vingtaine d’années, la
ceinture de production de certaines
cultures telles que le coton ou le maïs
s’est déplacée de plus de trois cents
kilomètres vers le Sud, exposant la partie
septentrionale du pays à un déficit
persistant de la production agricole. Dans
cette même région, la sécheresse a pour
6
conséquence des pénuries alimentaires et
le manque d’eau potable est préjudiciable
à la santé des populations.
L’assèchement accéléré du Lac Tchad
est une autre réalité préoccupante pour le
Cameroun, et pour les autres pays
riverains.
Sur sa façade atlantique, mon pays est
très exposé aux dégradations de ses
écosystèmes littoraux à cause de
l’ensablement sédimentaire, des
inondations et de la montée des eaux
salées.
La grande forêt dans la partie Sud du
Cameroun pose au Gouvernement de
graves problèmes en raison de la
nécessité de sa conservation et d’une
exploitation écologiquement rationnelle
de ses ressources. Il leur consacre tous
les moyens disponibles, en concertation
avec les pays voisins de la zone.
Or, mon pays possède l’une des
biodiversités les plus riches de la planète.
Son étirement du Sud au Nord sur une
longueur d’environ 1200 km lui offre le
7
privilège de disposer de la plupart des
types d’écosystèmes d’Afrique. D’où le
nom « d’Afrique en miniature » qui lui est
souvent donné.
• Monsieur le Président,
Dans le sillage de la Conférence de
1992, le Cameroun a pris très tôt un
ensemble de mesures en faveur du
développement durable. C’est ainsi qu’un
Plan National de l’Environnement et un
Plan de Développement des Forêts ont été
mis sur pied. De concert avec les Pays
sahéliens de la région, nous avons lancé
une campagne de reboisement baptisée
« Opération Sahel Vert ».
Qu’il me soit également permis de
mentionner un certain nombre d’autres
mesures d’importance, notamment :
- la promotion des énergies nouvelles
et renouvelables ;
- le développement de mesures
alternatives à l’utilisation abusive des
énergies fossiles ;
- le renforcement des capacités en
matière de gestion des déchets par
8
des méthodes écologiquement
rationnelles ;
- la mise en oeuvre des stratégies de
gestion intégrée de l’eau ;
- la préservation de la richesse
biologique du pays en renforçant et
en gérant efficacement le réseau
national d’aires protégées ;
- la promotion de l’éco-tourisme ;
- la mise en place des programmes de
gestion rationnelle des produits
forestiers.
Toutes ces mesures, prises en
application de la Déclaration de Rio,
s’inscrivent dans le cadre de la promotion
d’une « économie verte ».
• Monsieur le Président,
Si nous voulons laisser un monde
vivable aux générations futures, les défis
de la pauvreté et de la destruction de
l’environnement à l’échelle mondiale
doivent être relevés immédiatement.
L’économie verte me semble la solution
la plus viable et la plus efficace pour
assurer un développement permettant à la
9
fois de satisfaire les besoins des
populations et de préserver
l’environnement, sans compromettre
l’avenir des générations futures.
Les activités qui en découlent varient
selon les secteurs. C’est ainsi que, pour la
production de l’énergie par exemple,
devraient être privilégiées les énergies
renouvelables telles que le solaire,
l’éolien, l’hydraulique, le biogaz, les
déchets municipaux. Dans le secteur de
l’agriculture, la pratique d’une agriculture
organique permettant aux paysans
d’améliorer leurs rendements pourrait
être encouragée.
De plus, pour capitaliser les acquis de
Rio, un traitement égal pourrait être
réservé à toutes les Conventions. Des
moyens financiers conséquents devraient
notamment être accordés à la Convention
sur la lutte contre la désertification qui
fait figure de parent pauvre parmi les
Conventions de Rio.
Par ailleurs, la coordination entre les
différentes entités en charge des
questions environnementales devrait être
10
renforcée. Tout en saluant le travail
immense réalisé par le Programme des
Nations Unies pour l’Environnement
depuis sa création, le Cameroun est d’avis
qu’une organisation internationale
autonome, dotée d’un mandat et de
ressources appropriées, devrait être créée
pour s’occuper spécifiquement des
questions de développement durable.
Cette organisation favoriserait la synergie
entre les Conventions existantes et
permettrait de mieux articuler les
questions relatives à l’économie verte.
Il serait en outre souhaitable que la
communauté internationale prenne, de
manière résolue, un engagement financier
ferme en faveur des pays en
développement, plus spécialement ceux
du Bassin du Congo qui consentent de
lourds sacrifices et de louables efforts
pour la préservation de la deuxième
réserve forestière mondiale, véritable
poumon de la planète grâce à sa forte
capacité de rétention du carbone et de
génération de l’oxygène.
Des investissements durables pour la
lutte contre l’assèchement du Lac Tchad,
11
menacé de disparition, seraient également
les bienvenus.
• Monsieur le Président,
La planète Terre est notre maison
commune. Ensemble, nous nous devons
de la préserver, car notre bien-être ainsi
que la vie de nos enfants, petits-enfants
et arrière-petits-enfants en dépendent.
Puissent les présents travaux y
contribuer.
Je vous remercie de votre attention. »
Fin de citation
Tel est, Excellences Mesdames,
Messieurs le message que S.E Paul BIYA,
Président de la République du Cameroun,
m’a chargé de vous délivrer en Son nom.
Je vous remercie.
Stakeholders