France
"Messieurs les Présidents,
Madame la Ministre,
Monsieur le Secrétaire général adjoint,
Excellences,
Mesdames Messieurs,
Chers Collègues et Amis,
Je suis particulièrement heureux de prendre la parole aujourd’hui lors de ce premier forum sur la science, la technologie et l’innovation.
Alors que ce forum va bientôt se terminer, je voudrais indiquer que la France souscrit à la déclaration de l’Union européenne et tirer, pour ce qui me concerne, trois enseignements qui me frappent particulièrement.
Première remarque : nous sommes passés du débat théorique, voire idéologique, sur la place de la science, de la technologie et de l’innovation au sein des objectifs de développement durable au débat pratique, opérationnel sur les moyens de mieux partager le savoir et d’encourager l’innovation.
Vous avez parlé de programmes de coopération, d’échange d’expertise, de recherches et d’investissements communs ; vous avez aussi évoqué les cadres juridiques susceptibles d’inciter les entreprises à l’innovation. Tout cela est constructif, tourné vers l’avenir.
La France souscrit totalement à cette approche ouverte et pragmatique. Elle travaille avec de très nombreux partenaires du Sud et du Nord, dans cet esprit, en faveur du développement durable. En 2014, la France a ainsi consacré 351 millions d’euros à la recherche dans le cadre de son aide publique au développement. À titre d’exemple, lors de la COP21, la France s’est engagée dans l’initiative énergies renouvelables pour l’Afrique (AREI) qui prévoit l’installation de 20 GW de capacités d’énergies renouvelables d’ici 2020 sur le continent africain.
Deuxième observation : il est rare de rencontrer, dans une réunion à l’ONU, autant d’entreprises, autant de jeunes, de chercheurs, d’innovateurs et de représentants de la société civile.
C’est logique, car ce sont les véritables les acteurs de l’innovation.
Mais c’est aussi très encourageant et revigorant d’assister à une réunion à l’ONU où - plutôt qu’une succession de déclarations parfois abstraites - nous entendons des récits d’innovation pour mieux irriguer les champs, pour lutter contre le gaspillage alimentaire ou pour empêcher la déforestation. Tout d’un coup, les Objectifs de développement durable deviennent plus concrets, et on comprend mieux comment les technologies vont permettre de les atteindre.
Je veux donc remercier les co-présidents de ce forum, et particulièrement l’ambassadeur du Kenya, M. Kamau, et M. Turekian, conseiller pour la technologie du secrétaire d’État Kerry, d’avoir eu l’imagination et l’énergie de permettre ce format véritablement innovant. Je salue aussi la présence de la conseillère scientifique du président Obama.
Enfin, troisième élément positif : l’ambiance constructive et consensuelle de ce forum.
Beaucoup d’entre nous se souviennent à quel point nos discussions sur les technologies, ici à New York, étaient compliquées et mêmes conflictuelles. Entre le sommet de Rio de 1992, le sommet de Rio + 20, et les dialogues structurés sur la technologie en 2014, la création du mécanisme de facilitation des technologies a été un long chemin semé d’obstacles.
Ainsi je suis fier que la France et le Brésil aient pu travailler ensemble lors de la préparation de la conférence d’Addis Abeba pour lancer ce mécanisme de facilitation des technologies, que la prestigieuse revue The Lancet a saluée dans un récent article en voyant même dans ce mécanisme une illustration du nouveau multilatéralisme que nous devons promouvoir ensemble.
Et quand je vois le résultat aujourd’hui, la qualité des travaux de ce forum et la qualité des participants, je suis très heureux de voir que ce travail porte d’ores et déjà ses fruits.
Je vous remercie."
Madame la Ministre,
Monsieur le Secrétaire général adjoint,
Excellences,
Mesdames Messieurs,
Chers Collègues et Amis,
Je suis particulièrement heureux de prendre la parole aujourd’hui lors de ce premier forum sur la science, la technologie et l’innovation.
Alors que ce forum va bientôt se terminer, je voudrais indiquer que la France souscrit à la déclaration de l’Union européenne et tirer, pour ce qui me concerne, trois enseignements qui me frappent particulièrement.
Première remarque : nous sommes passés du débat théorique, voire idéologique, sur la place de la science, de la technologie et de l’innovation au sein des objectifs de développement durable au débat pratique, opérationnel sur les moyens de mieux partager le savoir et d’encourager l’innovation.
Vous avez parlé de programmes de coopération, d’échange d’expertise, de recherches et d’investissements communs ; vous avez aussi évoqué les cadres juridiques susceptibles d’inciter les entreprises à l’innovation. Tout cela est constructif, tourné vers l’avenir.
La France souscrit totalement à cette approche ouverte et pragmatique. Elle travaille avec de très nombreux partenaires du Sud et du Nord, dans cet esprit, en faveur du développement durable. En 2014, la France a ainsi consacré 351 millions d’euros à la recherche dans le cadre de son aide publique au développement. À titre d’exemple, lors de la COP21, la France s’est engagée dans l’initiative énergies renouvelables pour l’Afrique (AREI) qui prévoit l’installation de 20 GW de capacités d’énergies renouvelables d’ici 2020 sur le continent africain.
Deuxième observation : il est rare de rencontrer, dans une réunion à l’ONU, autant d’entreprises, autant de jeunes, de chercheurs, d’innovateurs et de représentants de la société civile.
C’est logique, car ce sont les véritables les acteurs de l’innovation.
Mais c’est aussi très encourageant et revigorant d’assister à une réunion à l’ONU où - plutôt qu’une succession de déclarations parfois abstraites - nous entendons des récits d’innovation pour mieux irriguer les champs, pour lutter contre le gaspillage alimentaire ou pour empêcher la déforestation. Tout d’un coup, les Objectifs de développement durable deviennent plus concrets, et on comprend mieux comment les technologies vont permettre de les atteindre.
Je veux donc remercier les co-présidents de ce forum, et particulièrement l’ambassadeur du Kenya, M. Kamau, et M. Turekian, conseiller pour la technologie du secrétaire d’État Kerry, d’avoir eu l’imagination et l’énergie de permettre ce format véritablement innovant. Je salue aussi la présence de la conseillère scientifique du président Obama.
Enfin, troisième élément positif : l’ambiance constructive et consensuelle de ce forum.
Beaucoup d’entre nous se souviennent à quel point nos discussions sur les technologies, ici à New York, étaient compliquées et mêmes conflictuelles. Entre le sommet de Rio de 1992, le sommet de Rio + 20, et les dialogues structurés sur la technologie en 2014, la création du mécanisme de facilitation des technologies a été un long chemin semé d’obstacles.
Ainsi je suis fier que la France et le Brésil aient pu travailler ensemble lors de la préparation de la conférence d’Addis Abeba pour lancer ce mécanisme de facilitation des technologies, que la prestigieuse revue The Lancet a saluée dans un récent article en voyant même dans ce mécanisme une illustration du nouveau multilatéralisme que nous devons promouvoir ensemble.
Et quand je vois le résultat aujourd’hui, la qualité des travaux de ce forum et la qualité des participants, je suis très heureux de voir que ce travail porte d’ores et déjà ses fruits.
Je vous remercie."
Stakeholders