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United Nations Department of Economic and Social Affairs Sustainable Development

RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE ET ADAPTATION AUX IMPACTS NEGATIFS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE DANS LES ZONES COTIERES VULNERABLES DE LA GUINEE

RAZC (
Government
)
#SDGAction33823
    Description
    Intro

    Le changement climatique a déjà des impacts négatifs sur l'ensemble des secteurs socioéconomiques de la Guinée : agriculture, élevage, foresterie, pêche, transport. Pour s’adapter aux impacts de ces aléas climatiques, la Guinée, partie a mise en œuvre le projet Renforcement de la Résilience et Adaptation aux Impacts Négatifs du Changement Climatique des Zones Côtières Vulnérables de la Guinée. Pour faire face aux contraintes ayant motivé leur élaboration, leur adoption et leur financement, des structures de gestion, des structures techniques de mise en œuvre et des instances de décisions ont été mises en place dont le Comité de Pilotage au niveau national et le Comité Consultatif Local (CCL) au niveau de chaque Commune Rurale du Projet.

    Implementation of the Project/Activity

    Mise en œuvre du projet est structuré en trois sections principales : « Préparation », « Atelier » et « Affinage et mise en œuvre ». La section « Préparation » fournit des indications sur les éléments importants à prendre en compte lors de l’initiation du projet. La section « Atelier » Elle commence par l’Atelier de planification communautaire qui consiste à évaluer la vulnérabilité de la communauté au changement climatique, à inventorier les ressources et les capacités existantes, à rassembler des informations sur les valeurs locales et les aspirations futures et à développer des Plans d’action communautaires. Par la suite, une série d’entretiens de suivi individuels permet de compléter les informations recueillies lors de l’atelier, et l’élaboration de scénarios et de proposer des améliorations si nécessaire. La section « Affinage et mise en œuvre » fournit des recommandations post-atelier en vue de s’assurer que les Plans d’action communautaires seront résilients aux changements climatiques actuels et projetés, qu’ils pourront être mis en œuvre durable, et qu’ils seront appropriés dans le contexte social, économique et politique local. En fin Il a été mis en place des comités de gestion et de surveillance dans des zones de sites et la réalisation du projet est 3 770 000$.

    Results/Outputs/Impacts

    I. Capacité à planifier et à répondre au changement climatique dans les zones côtières améliorée Il existe des progrès significatifs dont 38 plans de développement local (PDL) qui intègrent désormais l’adaptation au changement climatique et la prise de conscience de l'impact du changement climatique a fortement augmenté à la suite des ateliers, des conférences, des émissions de la radio et de la télévision du pays organisés par le projet. II. Les mesures de gestion des risques climatiques mises en œuvre dans les communautés côtières Le projet a mis en place des mesures concrètes pour réduire les risques du changement climatique dans les communautés vulnérables et renforcer la résilience. Les activités comprennent le renforcement par la hauteur et le gabarit sur 52.000 m de diguettes de protection pour protéger les terres agricoles (des 4 sites) permettant de récupérer et de sécuriser des plaines rizicoles très vulnérables, le nettoyage de 4200m de canal secondaire et de réhabiliter un ouvrage de régulation des eaux. Cela inclut aussi des plantations de mangroves pour protéger des terres de cultures de l'intrusion marine. Toutes ces actions ont permis de récupérer 2154 hectares de plaines et augmenter la productivité du riz de 400 à 2500 tonnes en moyenne. Le projet a formé et soutenu les communautés en matière de diversification des moyens de subsistance à travers des groupements dont : production de sel (13), le maraîchage (12), les fermes ostréicoles (4), l'apiculture (27producteurs). Il a été produit 7 500 foyers améliorés et distribués aux femmes des ménages des sites du projet réduisant pour l’énorme besoin en bois de chauffe et réduisant une importante quantité de gaz à effet de serre. Il a été produit 7 500 foyers améliorés et distribués aux femmes des ménages des sites du projet et 210 ha ont été mis en défens dans les 4 sites. III - Renforcement des capacités nationales clés pour entreprendre des travaux d'analyse sur l'économie du changement climatique développé Il y’a un manque évident et reconnu des capacités en matière d'évaluation des coûts / bénéfices du changement climatique, nonobstant 5 ateliers tenus de 2012 et 2015. Ces ateliers de formation de 3 à 5 jours sont organisés pour cent cinquante agents des ministères en charge de l'économie et des finances, du plan et de la budgétisation et de l’Assemblée nationale a permis de relever les défis et proposer des alternatives. Le projet a appuyé la formation des formateurs sur l’économie du changement climatique. Il reste cependant beaucoup à faire pour renforcer et améliorer les connaissances des décideurs et du personnel technique pour assurer une prise de décision efficace sur le changement climatique. IV- Les leçons tirées des activités pilotes de démonstration, les initiatives de développement des capacités et des changements de politique sont collectées et largement diffusées. Les activités pilotes sont à la fois celles de la protection de l’environnement côtier mais celle de développement. Les actions de réhabilitation des seuls périmètres rizicoles ont permis de récupérer une importante superficie de terres vulnérables dégradées mais également de protéger plus de 9 000 ha de plaines rizicoles dans les sites du projet. Cette action a également permis d’augmenter la productivité rizicole passant de 2,5 à 3,4 tonnes à l’hectare pour un bénéfice de plus de 100 milliards de Francs Guinéens. Plusieurs ateliers et séminaires ont été organisés à l’intention de 300 participants et le projet a été présenté à la Conférence des Parties de la CCNUCC en Pologne en novembre 2013, 2014 et en 2015 à Paris (COP21) Contraintes: 1.démarrage tardif des activités liées à la situation sociopolitique du pays depuis 2008 ; du la lenteur des procédures administratives et financières : sélection des consultants et opérateurs, payement, etc. 2.La faiblesse de l’expertise nationale et locale se traduisant par des retards dans l’exécution des missions et dans la rédaction des rapports et l’annulation par endroit de contrats. 3.La contrainte majeure du premier trimestre de chaque année avec le retard accusé dans la mise en place des fonds (mise en place de l’ASL, signature des PTA) ayant pour conséquences le retard dans la mise en œuvre des activités. 4.La faiblesse des capacités locales pour la réalisation des actions sur le terrain (OCB, Groupements, ONG, etc.). 5.La difficulté de recrutement de l’expertise internationale de qualité et à temps pour la mise en œuvre de certaines activités, 6.La lenteur du service des achats du PNUD affectant sérieusement la mise en œuvre du PTA 7.Le manque d’avance de fonds au départ du projet entraînant le non-respect du plan de travail établi. 8.L’impossibilité d’Autorisation à l’accès à ATLAS par la coordination du projet pour accélérer le processus d’impulsion des payements.

    Enabling factors and constraints

    L’implication de l’Etat Guinéen dans les orientations stratégiques présentées dans le Vision 2010 sont basées sur cinq piliers, l’un de ces piliers portant sur l’environnement et le cadre de vie. Ce pilier intègre comme objectif la lutte contre le changement climatique, notamment par des mesures de préservation et de protection des écosystèmes. Dans la droite ligne de la Vision 2040, le changement climatique comme élément catalyseur de la dégradation des ressources naturelles est mis en avant dans le PNDES.

    Sustainability and replicability

    La construction de 3 magasins de stockage de produits agricoles ;de sels de dimension 8X10m et d’une capacité de stockage de 100 à 150 tonnes; et une unité de fabrique de glace des 04 sites dont leur durée de vie minimum est 10 ans .Un comité de suivi assure la gestion de chaque magasin. le projet a permis aujourd’hui de protéger environ 52 000 mètres linéaires de renforcement de diguettes de protection pour réhabiliter 2154 ha à Kaback, Kakossa, Koba et Kito, 12% de plaines côtières rizicoles qui étaient jugés vulnérables en zone côtière de la Guinée sont adaptés contre l’élévation du niveau de la mer dû au changement climatique d’ici 2050.

    Other sources of information

    Rien à ajouter

    COVID-19 Impact

    Le projet a été réalisé avant la COVID-19

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    Timeline
    13 December 2010 (start date)
    27 December 2016 (date of completion)
    Entity
    ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts et le Conseil National de l'Environnement
    Ongoing
    No
    SDGs
    Other beneficiaries

    1)Le réajustement de la hauteur des digues de protection parcellaires des périmètres rizicoles identifiés très vulnérables environ 52 000 mètres linéaires de diguettes à Koba, Kaback et Kakossa en rapport avec l’élévation du niveau de la mer d’ici 2050. 2)La réhabilitation des ouvrages : curage de 4200 mètres linéaires du chenal secondaire de la plaine de Kaback. Elle a permis de réguler la circulation de l’eau pour 1500 ha de plaines rizicoles de cette localité. 3)La restauration d’ouvrage de régulation des eaux à Kindiady dans la CR de Koba, de 511 ha de plaine rizicole de. 4)La reforestation des zones dégradées à Koba, Kaback et Kakossa. Aujourd’hui environ 200 ha ont été reboisés en mangrove et arrière-mangrove des sites pilotes de démonstrations. 5)La production et la diffusion des foyers améliorés à ce jour plus de 7500 foyers améliorés ont été confectionnés et distribués dans les différents ménages des sites pilotes. 6)La mise en place des fermes, le projet avec l’appui de l’ONG AGRETAGE a installé 4 fermes ostréicoles dans les 4 sites du projet ; 7) Les appuis à la production /extraction de sel par les systèmes de bâches à l’aide de l’énergie solaire permettant aux associations de produire du sel de bonne qualité et réduire drastiquement. Le projet a distribué des bâches en polyéthylène (environ 1600) au cours des deux d’activités aux Groupements et Associations dans les 4 sites du projet. Une plateforme des opérateurs en développement du sel solaire a été mise en place avec la Fédération paysanne de la Basse Guinée pour mieux organiser cette filière et répondre ainsi à l’action de préservation du couvert végétal de la zone de mangrove et créer des sources de revenu des paysans saliculteurs de la zone côtière. 8)Les appuis sur les activités génératrices de revenus (maraichage) de 12 groupements maraichers dans les 4 sites du projet.

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    Doumbouya, RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE ET ADAPTATION AUX IMPACTS NEGATIFS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE