Major Group: Farmers
Monsieur le president,
Mesdames et Messieurs les délégués,
Je voudrais m?exprimer au nom des agriculteurs de la Fédération des Coopératives Maraihères du Niger (FCMN-Niya) et de la Fédération Internationale des producteurs agricoles (FIPA) sur l?eau et assainissement.
Je voudrais pour ce cas précis parler de l?eau et son utilisation dans le domaine de la production agricole (irrigation) pour la réduction de la pauvreté et pour une initiative à la sécurité alimentaire.
Le Niger, pays Sahélien, est désertique à plus de 2/3 de sa superficie. La sécheresse quant à elle est récurrente et il est établi que 2 années sur 3 sont sèches et par voie de conséquence, déficitaires en besoins alimentaires.
Cependant, le Pays est riche en eau de surface (fleuve, affluents, lak, et marres semi permanentes ou permanentes) et en nappe aquifères.
L?utilisation des eaux de surface et des aquifères pour l?irrigation permettrait de couvrir les besoins alimentaires de la population, en croissance exponentielle. Pendant que la population croit de 3,3% la croissance de la production agricole quant à elle atteint les 2,2%.
L?orientation de nos politiques agricoles et de développement rural vers l?irrigation permettrait sans nul doute d?assurer notre sécurité alimentaire.
Nous avons déjà des expériences très positives des aménagements hydro agricoles le long des fleuves, sur les barrages, les retenues collinaires, et dans le désert par l?utilisation des aquifères. Ces expériences peuvent être utilisées pour exploiter au maximum les écosystèmes du désert (20% de nos fruits et légumes sont actuellement produits dans ce désert).
Quant à l?expérience de nos organisations paysannes en irrigation, nous avons :
-
L?implication des producteurs organisés en coopératives rizicoles et maraîchères;
-
L?irrigation gravitaire le long des fleuves et des retenues d?eau ;
-
L?irrigation par le goutte à goutte en agriculture urbaine et péri urbaine, et dans le désert pour une utilisation plus efficiente de l?eau.
Conclusion :
- Les seules cultures pluviales ne peuvent pas assurer la sécurité alimentaire ou une agriculture dans les Pays du sahel
- Nous pensons que pour une agriculture durable dans les Pays du sahel, il est urgent d?investir plus dans les cultures irriguées que les cultures pluviales ;
- L?appui financier des Pays les plus nantis et des structures financières est nécessaire pour sécuriser l?alimentation des populations pauvres ;
- L?irrigation diversifie les productions agricoles, améliore quantitativement et qualitativement l?alimentation des populations et permet d?augmenter les revenus des ménages pour un développement rural durable.
Je vous remercie pour votre attention.
Mesdames et Messieurs les délégués,
Je voudrais m?exprimer au nom des agriculteurs de la Fédération des Coopératives Maraihères du Niger (FCMN-Niya) et de la Fédération Internationale des producteurs agricoles (FIPA) sur l?eau et assainissement.
Je voudrais pour ce cas précis parler de l?eau et son utilisation dans le domaine de la production agricole (irrigation) pour la réduction de la pauvreté et pour une initiative à la sécurité alimentaire.
Le Niger, pays Sahélien, est désertique à plus de 2/3 de sa superficie. La sécheresse quant à elle est récurrente et il est établi que 2 années sur 3 sont sèches et par voie de conséquence, déficitaires en besoins alimentaires.
Cependant, le Pays est riche en eau de surface (fleuve, affluents, lak, et marres semi permanentes ou permanentes) et en nappe aquifères.
L?utilisation des eaux de surface et des aquifères pour l?irrigation permettrait de couvrir les besoins alimentaires de la population, en croissance exponentielle. Pendant que la population croit de 3,3% la croissance de la production agricole quant à elle atteint les 2,2%.
L?orientation de nos politiques agricoles et de développement rural vers l?irrigation permettrait sans nul doute d?assurer notre sécurité alimentaire.
Nous avons déjà des expériences très positives des aménagements hydro agricoles le long des fleuves, sur les barrages, les retenues collinaires, et dans le désert par l?utilisation des aquifères. Ces expériences peuvent être utilisées pour exploiter au maximum les écosystèmes du désert (20% de nos fruits et légumes sont actuellement produits dans ce désert).
Quant à l?expérience de nos organisations paysannes en irrigation, nous avons :
-
L?implication des producteurs organisés en coopératives rizicoles et maraîchères;
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L?irrigation gravitaire le long des fleuves et des retenues d?eau ;
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L?irrigation par le goutte à goutte en agriculture urbaine et péri urbaine, et dans le désert pour une utilisation plus efficiente de l?eau.
Conclusion :
- Les seules cultures pluviales ne peuvent pas assurer la sécurité alimentaire ou une agriculture dans les Pays du sahel
- Nous pensons que pour une agriculture durable dans les Pays du sahel, il est urgent d?investir plus dans les cultures irriguées que les cultures pluviales ;
- L?appui financier des Pays les plus nantis et des structures financières est nécessaire pour sécuriser l?alimentation des populations pauvres ;
- L?irrigation diversifie les productions agricoles, améliore quantitativement et qualitativement l?alimentation des populations et permet d?augmenter les revenus des ménages pour un développement rural durable.
Je vous remercie pour votre attention.