Gabon
INTERVDEENTION
SON EXCELLENCE
MONSIEUR Emile DOUMBA
MDINEI SLTEART P EDE EDC ELH AEL ' EPCRCHOOATNREOGCMETA IDIEOE FN LO D'REENE LSVATIR INEORANETNU,E DRMEEESN ETAUX,
LA TREIZIEME SESSION
DE LA COMMISSION
DU DEVELOPPEMENT DURABLE
:* * *= * *= = -
New York, le 21 AvriI 2005
Verifier a I' audition
MISSION PERMANENTE DU GABON AUPRES DES NATIONS UNIES 18 EAST 41ST STREET ? NEW YORK, NEW YORK 10017 ? TEL. (212) 686-9720
REPUBLIQUE GABONAISE
UNION TRAVAIL JUSTICE
Monsieur le President,
Son Excellence Monsieur Emile DOUMBA, Ministre de I'Economie
Forestiere, des Eaux, de la Peche, de I'EnvironnementCharge de la Protection
de la Nature de la Republique gabonaise, empeche, m'a fait I'honneur de vous
lire la declaration suivante
CITATION
Monsieur le President,
Distingues Delegues,
Mesdames et Messieurs,
La presente session ministerielle constitue une importante etape dans
le processus de mise en oeuvre du programme pluriannuel de la Commission
du developpement durable que nous avons adopte au cours de la onzieme
session. Nous devons pendant nos travaux prendre des mesures concretes et
realistes, assorties de delais precis.
Le Gabon souscrit a la Declaration faite par le Ministre de la Jamaique,
au nom du groupe de 77 et la Chine et considere a juste titre que I'eau,
I'assainissement et les etablissements humains sont intimement lies et
constituent des besoins essentiels pour une vie decente et sans lesquels iI ne
peut y avoir ni sante ni education ni securite ni developpement.
Nous reconnaissons tous que pour atteindre les objectifs du Millenaire
pour le developpement, it nous. faut renforcer nos capacites techniques,
financieres et humaines en particulier en milieu rural.
Pour cela, une mobilisation plus soutenue de ressources est essentielle.
Les etudes menees a cet effet et dont les resultats nous ont ete presentes au
cours de cette session demontrent ajuste titre que pour atteindre les.objectifs
en matiere d'eau, d'assainissement et d'etablissements humains, nous aurons
besoin globalement de 35 milliards de dollars americains par an.
Tout en reconnaissant les efforts deployes par la Communaute
internationale en la matiere et I'ampleur des defis a relever, le moment n'est-il
pas venu pour qu'ensemble nous definissions un cadre d'action, les moyens
de mise en oeuvre, les niveaux de responsabilite et le mecanisme de suivi?
Monsieur le President,
En milieu rural, au Gabon, les efforts du Gouvernement en matiere d'eau
et d'assainissement se sont concretises au cours des trois dernieres annees
par un investissement de 4 milliards de Francs CFA, soit environ 8 millions de
dollars americains pour la mise en oeuvre de la premiere phase du programme
d'hydraulique villageoise qui couvre 658 villages sur un total de 1566.
3
En milieu urbain, la gestion de I'eau se fait en partenariat avec le secteur
prive et couvre aujourd'hui les besoins de 60% de la population.
Face a la demographie galopante de nos villes, nous sommes tres
preoccupes par la qualite de I'eau et son utilisation, le traitement des eaux
usees et autres dechets ainsi que par I'acces des populations aux
etablissements humains.
Dans la perspective d'une meilleure coordination de nos actions aux
niveaux sous-regional et regional, le Gabon preconise I'appui et le
renforcement des mecanismes institutionnels existants pour assurer une
bonne coordination des initiatives en la matiere et la gestion commune des
eco-systemes et des ressources en eaux transfrontalieres..
Les mecanismes de financement regionaux devraient par consequent
s'impliquer davantage en accordant aux Etats demandeurs des taux d'interets
preferentiels.
Au niveau international, nous pensons que la mise en oeuvre effective
du plan d'action de Doha, du consensus de Monterrey et du plan d'action de
Johannesbourg permettrait anos pays de relever le defi de developpent pour
parvenir au developpement durable.
La Communaute internationale devrait encourager la cooperation Sud-
Sud, soutenir et mettre en application les mesures preconisees par le
Secretaire general des Nations Unies dans son rapport intitule "Dans une
liberte plus grande : developpement, securite et respect des droits de i'homme
pour tous" en ce qui concerne ('aide publique au developpement, la
reconversion de la dette publique en programmes de developpement, et en
matiere de transfert de technologie de pointe.
Monsieur le President,
Le Gabon reconnait ('importance d'un cadre intergouvernemental de
suivi et d'evaluation ouvert atoutes les parties prenantes, cependant compte
tenu des difficultes financieres que connait notre Organisation, la creation dun
nouveau mecanisme ne serait pas souhaitable. C'est pourquoi nous appuyons
la proposition en faveur du renforcement des organes existants tels que UNWater
pour ('eau et I'assainissement, UN-Habitat pour les etablissements
humains. Ces organes, dont le mandat devra titre elargi, se chargeront de
coordonner les actions Iiees atoutes les initiatives et d'en rendre compte a la
Commission du developpement durable.
Je vous remercie.
FIN DE CITATION
SON EXCELLENCE
MONSIEUR Emile DOUMBA
MDINEI SLTEART P EDE EDC ELH AEL ' EPCRCHOOATNREOGCMETA IDIEOE FN LO D'REENE LSVATIR INEORANETNU,E DRMEEESN ETAUX,
LA TREIZIEME SESSION
DE LA COMMISSION
DU DEVELOPPEMENT DURABLE
:* * *= * *= = -
New York, le 21 AvriI 2005
Verifier a I' audition
MISSION PERMANENTE DU GABON AUPRES DES NATIONS UNIES 18 EAST 41ST STREET ? NEW YORK, NEW YORK 10017 ? TEL. (212) 686-9720
REPUBLIQUE GABONAISE
UNION TRAVAIL JUSTICE
Monsieur le President,
Son Excellence Monsieur Emile DOUMBA, Ministre de I'Economie
Forestiere, des Eaux, de la Peche, de I'EnvironnementCharge de la Protection
de la Nature de la Republique gabonaise, empeche, m'a fait I'honneur de vous
lire la declaration suivante
CITATION
Monsieur le President,
Distingues Delegues,
Mesdames et Messieurs,
La presente session ministerielle constitue une importante etape dans
le processus de mise en oeuvre du programme pluriannuel de la Commission
du developpement durable que nous avons adopte au cours de la onzieme
session. Nous devons pendant nos travaux prendre des mesures concretes et
realistes, assorties de delais precis.
Le Gabon souscrit a la Declaration faite par le Ministre de la Jamaique,
au nom du groupe de 77 et la Chine et considere a juste titre que I'eau,
I'assainissement et les etablissements humains sont intimement lies et
constituent des besoins essentiels pour une vie decente et sans lesquels iI ne
peut y avoir ni sante ni education ni securite ni developpement.
Nous reconnaissons tous que pour atteindre les objectifs du Millenaire
pour le developpement, it nous. faut renforcer nos capacites techniques,
financieres et humaines en particulier en milieu rural.
Pour cela, une mobilisation plus soutenue de ressources est essentielle.
Les etudes menees a cet effet et dont les resultats nous ont ete presentes au
cours de cette session demontrent ajuste titre que pour atteindre les.objectifs
en matiere d'eau, d'assainissement et d'etablissements humains, nous aurons
besoin globalement de 35 milliards de dollars americains par an.
Tout en reconnaissant les efforts deployes par la Communaute
internationale en la matiere et I'ampleur des defis a relever, le moment n'est-il
pas venu pour qu'ensemble nous definissions un cadre d'action, les moyens
de mise en oeuvre, les niveaux de responsabilite et le mecanisme de suivi?
Monsieur le President,
En milieu rural, au Gabon, les efforts du Gouvernement en matiere d'eau
et d'assainissement se sont concretises au cours des trois dernieres annees
par un investissement de 4 milliards de Francs CFA, soit environ 8 millions de
dollars americains pour la mise en oeuvre de la premiere phase du programme
d'hydraulique villageoise qui couvre 658 villages sur un total de 1566.
3
En milieu urbain, la gestion de I'eau se fait en partenariat avec le secteur
prive et couvre aujourd'hui les besoins de 60% de la population.
Face a la demographie galopante de nos villes, nous sommes tres
preoccupes par la qualite de I'eau et son utilisation, le traitement des eaux
usees et autres dechets ainsi que par I'acces des populations aux
etablissements humains.
Dans la perspective d'une meilleure coordination de nos actions aux
niveaux sous-regional et regional, le Gabon preconise I'appui et le
renforcement des mecanismes institutionnels existants pour assurer une
bonne coordination des initiatives en la matiere et la gestion commune des
eco-systemes et des ressources en eaux transfrontalieres..
Les mecanismes de financement regionaux devraient par consequent
s'impliquer davantage en accordant aux Etats demandeurs des taux d'interets
preferentiels.
Au niveau international, nous pensons que la mise en oeuvre effective
du plan d'action de Doha, du consensus de Monterrey et du plan d'action de
Johannesbourg permettrait anos pays de relever le defi de developpent pour
parvenir au developpement durable.
La Communaute internationale devrait encourager la cooperation Sud-
Sud, soutenir et mettre en application les mesures preconisees par le
Secretaire general des Nations Unies dans son rapport intitule "Dans une
liberte plus grande : developpement, securite et respect des droits de i'homme
pour tous" en ce qui concerne ('aide publique au developpement, la
reconversion de la dette publique en programmes de developpement, et en
matiere de transfert de technologie de pointe.
Monsieur le President,
Le Gabon reconnait ('importance d'un cadre intergouvernemental de
suivi et d'evaluation ouvert atoutes les parties prenantes, cependant compte
tenu des difficultes financieres que connait notre Organisation, la creation dun
nouveau mecanisme ne serait pas souhaitable. C'est pourquoi nous appuyons
la proposition en faveur du renforcement des organes existants tels que UNWater
pour ('eau et I'assainissement, UN-Habitat pour les etablissements
humains. Ces organes, dont le mandat devra titre elargi, se chargeront de
coordonner les actions Iiees atoutes les initiatives et d'en rendre compte a la
Commission du developpement durable.
Je vous remercie.
FIN DE CITATION
Stakeholders