Burundi
Madame la Présidente,
Mesdames,
Messieurs,
C?est pour la délégation de la République du Burundi un plaisir immense de prendre la parole devant cette Auguste
Assemblée pour donner la position de notre pays sur les questions en négociation au cours de cette 15ème Session de la
Commission du Développement Durable, dont le thème principal est « l?Energie pour le Développement Durable, le
Développement Industriel, la Pollution Atmosphérique et les Changements Climatiques ».
La délégation burundaise s?associe à la déclaration du Représentant du Sudan, au nom du Groupe Africain et à celle du
Représentant du Pakistan au nom du Groupe des 77 et de la Chine.
Abordant le thème du jour « Energie pour le développement durable », la délégation de la République du Burundi
rappelle à l?Auguste Assemblée que notre pays le Burundi, qui est membre de la Communauté Economique des Pays
des Grands-Lacs d?Afrique (CEPGL) et du Programme Auxiliaire d?Action de la Région des Lacs Equatoriaux du Nil
(NELSAP), ainsi que de la Communauté des Pays de l?Afrique de l?Est (EAC), est confronté à d?énormes défis pour
vaincre la pauvreté et le déficit énergétique malgré les grandes potentialités énergétiques disponibles dans le pays et
dans cette région d?Afrique.
Ces potentialités énergétiques sont le potentiel hydroélectrique, la biomasse comme les forêts, ainsi que le potentiel
solaire et éolien.
Nos pays, de cette région d?Afrique, reconnaissent que le développement des infrastructures est essentiel pour soutenir
leurs Objectifs du Millénaire et l?Energie propre est une pierre angulaire pour la mise en place des actions liées aux
stratégies politiques , économiques, sociales et environnementales.
Néanmoins, nos pays vivent des problèmes liés aux efforts d?attaquer la pauvreté par le biais de l?accès aux services
énergétiques sur une base durable.
Les problèmes d?accès aux services énergétiques ne pourront être abordés que grâce à l?adoption de nouvelles politiques
encourageant une distribution des services énergétiques plus efficaces et plus propres.
La délégation burundaise constate que le projet de document de négociation établi par le Président ne tient pas compte
de ces particularités de nos pays d?Afrique au Sud du Sahara, en général, et de l?Afrique des Pays des Grands-Lacs, en
particulier, particularités qui sont liées spécialement au développement des capacités institutionnelles et techniques et à
la mise en valeurs des potentialités énergétiques existantes.
Au lieu de ça, une approche de systèmes avec un focus sur l?innovation est nécessaire pour favoriser le développement
de cette partie de l?Afrique.
Madame la Présidente,
Mesdames,
Messieurs,
Comme l?énergie est le dynamo nécessaire pour soutenir le développement socio-économique et que l?accès à une offre
d?énergie commerciale abordable et fiable pour nos populations pour empêcher la dégradation environnementale due à
l?usage de combustibles traditionnels dans les zones rurales et de ce fait arrêter la déforestation des forêts tropicales ; le
succès du développement dépend des niveaux de coopération entre nos pays et nos partenaires potentiels du Nord.
Pour ce faire, il faut :
? Primo : la mise en exploitation du potentiel hydroélectrique des Pays des Grands-Lacs d?Afrique, en particulier
la mise en valeur des sites hydroélectriques des affluents des fleuves CONGO et NIL ; cela pouvant constituer
un support important pour le développement de l?électrification rurale et de ce fait, permettre l?activation de la
croissance économique et social du monde rural,
? Secundo : l?intégration des réseaux électriques de transmission d?énergie pour faciliter les flux d?énergie
transfrontaliers, notamment entre les Pools Energétiques de l?Afrique Centrale, de l?Afrique de l?Est et de
l?Afrique Australe,
? Tertio : le transfert des technologies rentables et efficaces à nos pays par les pays développés, pour permettre la
diversification de la production et de l?offre d?énergie, tenant compte du respect environnemental, en
investissant dans la cogénération et dans des énergies renouvelables, ce qui ferait des sources d?énergie plus
propres, une option réalisable pour l?approvisionnement en énergie des populations rurales ; propulsant ainsi
l?Afrique en général et les pays des Grands-Lacs d?Afrique en particulier, dans le futur,
Toutefois, il est bien connu dans notre région et même en Afrique Subsaharienne que le financement de la production et
l?élargissement à l?hydroélectricité, à l?énergie solaire et éolienne ainsi qu?à l?accès des foyers améliorés économisant le
combustible biomasse, ne pourraient être mieux atteint qu?avec le soutien plus actif des pays développés , qui par
ailleurs sont les plus consommateurs des ressources mondiales énergétiques et en conséquence les plus grands acteurs de
la pollution de la planète.
En conclusion, la délégation burundaise voudrait que dans le document final il soit indiqué clairement la confirmation de
ce processus de coopération , qui n?est qu?un outil du renforcement du développement durable à travers les
mécanismes ci-après :
? primo : le traitement conjoint des problèmes globaux du développement durable et l?élaboration des solutions
collectives partagées,
? secundo : faire évoluer positivement les positions des acteurs et les cadres de négociations.
JE VOUS REMERCIE
Mesdames,
Messieurs,
C?est pour la délégation de la République du Burundi un plaisir immense de prendre la parole devant cette Auguste
Assemblée pour donner la position de notre pays sur les questions en négociation au cours de cette 15ème Session de la
Commission du Développement Durable, dont le thème principal est « l?Energie pour le Développement Durable, le
Développement Industriel, la Pollution Atmosphérique et les Changements Climatiques ».
La délégation burundaise s?associe à la déclaration du Représentant du Sudan, au nom du Groupe Africain et à celle du
Représentant du Pakistan au nom du Groupe des 77 et de la Chine.
Abordant le thème du jour « Energie pour le développement durable », la délégation de la République du Burundi
rappelle à l?Auguste Assemblée que notre pays le Burundi, qui est membre de la Communauté Economique des Pays
des Grands-Lacs d?Afrique (CEPGL) et du Programme Auxiliaire d?Action de la Région des Lacs Equatoriaux du Nil
(NELSAP), ainsi que de la Communauté des Pays de l?Afrique de l?Est (EAC), est confronté à d?énormes défis pour
vaincre la pauvreté et le déficit énergétique malgré les grandes potentialités énergétiques disponibles dans le pays et
dans cette région d?Afrique.
Ces potentialités énergétiques sont le potentiel hydroélectrique, la biomasse comme les forêts, ainsi que le potentiel
solaire et éolien.
Nos pays, de cette région d?Afrique, reconnaissent que le développement des infrastructures est essentiel pour soutenir
leurs Objectifs du Millénaire et l?Energie propre est une pierre angulaire pour la mise en place des actions liées aux
stratégies politiques , économiques, sociales et environnementales.
Néanmoins, nos pays vivent des problèmes liés aux efforts d?attaquer la pauvreté par le biais de l?accès aux services
énergétiques sur une base durable.
Les problèmes d?accès aux services énergétiques ne pourront être abordés que grâce à l?adoption de nouvelles politiques
encourageant une distribution des services énergétiques plus efficaces et plus propres.
La délégation burundaise constate que le projet de document de négociation établi par le Président ne tient pas compte
de ces particularités de nos pays d?Afrique au Sud du Sahara, en général, et de l?Afrique des Pays des Grands-Lacs, en
particulier, particularités qui sont liées spécialement au développement des capacités institutionnelles et techniques et à
la mise en valeurs des potentialités énergétiques existantes.
Au lieu de ça, une approche de systèmes avec un focus sur l?innovation est nécessaire pour favoriser le développement
de cette partie de l?Afrique.
Madame la Présidente,
Mesdames,
Messieurs,
Comme l?énergie est le dynamo nécessaire pour soutenir le développement socio-économique et que l?accès à une offre
d?énergie commerciale abordable et fiable pour nos populations pour empêcher la dégradation environnementale due à
l?usage de combustibles traditionnels dans les zones rurales et de ce fait arrêter la déforestation des forêts tropicales ; le
succès du développement dépend des niveaux de coopération entre nos pays et nos partenaires potentiels du Nord.
Pour ce faire, il faut :
? Primo : la mise en exploitation du potentiel hydroélectrique des Pays des Grands-Lacs d?Afrique, en particulier
la mise en valeur des sites hydroélectriques des affluents des fleuves CONGO et NIL ; cela pouvant constituer
un support important pour le développement de l?électrification rurale et de ce fait, permettre l?activation de la
croissance économique et social du monde rural,
? Secundo : l?intégration des réseaux électriques de transmission d?énergie pour faciliter les flux d?énergie
transfrontaliers, notamment entre les Pools Energétiques de l?Afrique Centrale, de l?Afrique de l?Est et de
l?Afrique Australe,
? Tertio : le transfert des technologies rentables et efficaces à nos pays par les pays développés, pour permettre la
diversification de la production et de l?offre d?énergie, tenant compte du respect environnemental, en
investissant dans la cogénération et dans des énergies renouvelables, ce qui ferait des sources d?énergie plus
propres, une option réalisable pour l?approvisionnement en énergie des populations rurales ; propulsant ainsi
l?Afrique en général et les pays des Grands-Lacs d?Afrique en particulier, dans le futur,
Toutefois, il est bien connu dans notre région et même en Afrique Subsaharienne que le financement de la production et
l?élargissement à l?hydroélectricité, à l?énergie solaire et éolienne ainsi qu?à l?accès des foyers améliorés économisant le
combustible biomasse, ne pourraient être mieux atteint qu?avec le soutien plus actif des pays développés , qui par
ailleurs sont les plus consommateurs des ressources mondiales énergétiques et en conséquence les plus grands acteurs de
la pollution de la planète.
En conclusion, la délégation burundaise voudrait que dans le document final il soit indiqué clairement la confirmation de
ce processus de coopération , qui n?est qu?un outil du renforcement du développement durable à travers les
mécanismes ci-après :
? primo : le traitement conjoint des problèmes globaux du développement durable et l?élaboration des solutions
collectives partagées,
? secundo : faire évoluer positivement les positions des acteurs et les cadres de négociations.
JE VOUS REMERCIE
Stakeholders