Algeria
Monsieur le Président,
Ma délégation souscrit à la déclaration faite par Antigua et Barbuda au nom du Groupe des 77 et de la Chine ainsi qu?a celle du groupe africain et souhaiterait apporter quelques commentaires et observations sur la question de la désertification.
Dans son rapport le Secrétaire Général souligne que la désertification est un facteur d?insécurité alimentaire, de famine et de pauvreté, particulièrement dans les zones rurales et qu?elle fait gravement obstacle au développement durable. Ce constat avéré, donne toute la mesure de l?importance de la mise en oeuvre de la Convention sur la désertification pour la réalisation des objectifs de développement du Millénaire. La préoccupation que suscite la problématique de la désertification est unanimement partagée sur le Continent africain. Le Nouveau Partenariat pour le Développement de l?Afrique consacre, d?ailleurs, la lutte contre la désertification parmi ses priorités.
Prenant en considération les liens étroits qui existent entre la désertification et la pauvreté et partant, le monde rural, l?agriculture et l?eau, et s?inspirant des objectifs du Millénaire et du NEPAD, l?Algérie a mis en place un Plan National de Développement Agricole et Rural (PNDAR) auquel elle a intégré le Plan National de lutte contre la Désertification et le Plan National de Reboisement, qui en constituent deux composantes essentielles de la stratégie national de développement durable.
En matière de lutte contre la désertification et la déforestation, l?Algérie a toujours plaidé en faveur d?actions concrètes qui contribueront à la reconstitution du patrimoine végétal, livré, de par son climat semi aride, à ce fléau qui ronge, au nord du pays, près de 32 millions d?hectares de parcours présahariens et steppiques. Au nord du pays, toujours 12 millions d?hectares, dans les zones montagnardes sont sujettes à la dégradation par l?érosion hydrique. C?est ainsi que le Ministère de l?Aménagement du Territoire, de l?Environnement et du Tourisme a lancé en 2006 une opération de classement des aires protégées et un schéma national de conservation des sols et la lutte contre la désertification.
Sur un autre plan, la lutte contre la désertification et le développement du pastoralisme sont une de nos priorités eu égard à l?étendue des parcours steppiques (32 millions ha), à leur dégradation et à la nécessité de sauvegarder une économie pastorale fondée sur l?élevage du mouton. Dans le cadre d?une politique associant les ménages locaux, des projets sont mis en oeuvre pour assurer la protection et la réhabilitation des ressources naturelles sur plus de 4 millions d?ha notamment à travers la mise en défens des parcours et les plantations pastorales.
La valorisation et l?extension des espaces forestiers ainsi que l?aménagement des bassins versants, constituent un autre sujet de préoccupation pour lequel, des efforts particuliers sont déployés afin de promouvoir et consolider des modèles participatifs de gestion des espaces forestiers avec les populations riveraines.
Monsieur le Président
Au plan international l?Algérie, qui a été désigné par l?Organisation des Nations Unies, comme porte parole, de l?année 2006, proclamée année des déserts et de la lutte contre la désertification, se félicite de l?adoption par la 62éme Session de l?Assemblée Générale de l?ONU, sur la base d?une proposition algérienne, de consacrée la décennie 2010-2020, à la lutte contre le désert et la désertification.
Dans ce contexte et pour endiguer la désertification qui menace 2 milliards de personnes vivant dans les zones arides mon pays préconise un partenariat régional et interrégional, notamment entre les pays qui sont soumis au défi de la désertification. Il propose également, la rechercher des options innovatrices garantissant les ressources humaines, financières technologiques et institutionnelles qui permettent de relever le défi de la désertification.
Je vous remercie
Ma délégation souscrit à la déclaration faite par Antigua et Barbuda au nom du Groupe des 77 et de la Chine ainsi qu?a celle du groupe africain et souhaiterait apporter quelques commentaires et observations sur la question de la désertification.
Dans son rapport le Secrétaire Général souligne que la désertification est un facteur d?insécurité alimentaire, de famine et de pauvreté, particulièrement dans les zones rurales et qu?elle fait gravement obstacle au développement durable. Ce constat avéré, donne toute la mesure de l?importance de la mise en oeuvre de la Convention sur la désertification pour la réalisation des objectifs de développement du Millénaire. La préoccupation que suscite la problématique de la désertification est unanimement partagée sur le Continent africain. Le Nouveau Partenariat pour le Développement de l?Afrique consacre, d?ailleurs, la lutte contre la désertification parmi ses priorités.
Prenant en considération les liens étroits qui existent entre la désertification et la pauvreté et partant, le monde rural, l?agriculture et l?eau, et s?inspirant des objectifs du Millénaire et du NEPAD, l?Algérie a mis en place un Plan National de Développement Agricole et Rural (PNDAR) auquel elle a intégré le Plan National de lutte contre la Désertification et le Plan National de Reboisement, qui en constituent deux composantes essentielles de la stratégie national de développement durable.
En matière de lutte contre la désertification et la déforestation, l?Algérie a toujours plaidé en faveur d?actions concrètes qui contribueront à la reconstitution du patrimoine végétal, livré, de par son climat semi aride, à ce fléau qui ronge, au nord du pays, près de 32 millions d?hectares de parcours présahariens et steppiques. Au nord du pays, toujours 12 millions d?hectares, dans les zones montagnardes sont sujettes à la dégradation par l?érosion hydrique. C?est ainsi que le Ministère de l?Aménagement du Territoire, de l?Environnement et du Tourisme a lancé en 2006 une opération de classement des aires protégées et un schéma national de conservation des sols et la lutte contre la désertification.
Sur un autre plan, la lutte contre la désertification et le développement du pastoralisme sont une de nos priorités eu égard à l?étendue des parcours steppiques (32 millions ha), à leur dégradation et à la nécessité de sauvegarder une économie pastorale fondée sur l?élevage du mouton. Dans le cadre d?une politique associant les ménages locaux, des projets sont mis en oeuvre pour assurer la protection et la réhabilitation des ressources naturelles sur plus de 4 millions d?ha notamment à travers la mise en défens des parcours et les plantations pastorales.
La valorisation et l?extension des espaces forestiers ainsi que l?aménagement des bassins versants, constituent un autre sujet de préoccupation pour lequel, des efforts particuliers sont déployés afin de promouvoir et consolider des modèles participatifs de gestion des espaces forestiers avec les populations riveraines.
Monsieur le Président
Au plan international l?Algérie, qui a été désigné par l?Organisation des Nations Unies, comme porte parole, de l?année 2006, proclamée année des déserts et de la lutte contre la désertification, se félicite de l?adoption par la 62éme Session de l?Assemblée Générale de l?ONU, sur la base d?une proposition algérienne, de consacrée la décennie 2010-2020, à la lutte contre le désert et la désertification.
Dans ce contexte et pour endiguer la désertification qui menace 2 milliards de personnes vivant dans les zones arides mon pays préconise un partenariat régional et interrégional, notamment entre les pays qui sont soumis au défi de la désertification. Il propose également, la rechercher des options innovatrices garantissant les ressources humaines, financières technologiques et institutionnelles qui permettent de relever le défi de la désertification.
Je vous remercie
Stakeholders