Informations destinées à la prise de décision intégrée et à la participation
Description
Description
Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 met l’accent sur la prise de décision, en référence notamment à la participation des groupes vulnérables, tels que les femmes (cible 5.5), les pays en développement, y compris les pays africains, les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral, les petits États insulaires en développement et les pays à revenu intermédiaire (cible 10.6), au processus décisionnel. En outre, la cible 16.7 vise à « faire en sorte que le dynamisme, l’ouverture, la participation et la représentation à tous les niveaux caractérisent la prise de décisions ». Le Programme 2030 souligne également, dans son paragraphe 48, l’importance des indicateurs pour la prise de décision.
Dans le document final de la conférence Rio+20, « L’avenir que nous voulons », les chefs d’État et de gouvernement et représentants de haut niveau considèrent, au paragraphe 13, qu’« il est indispensable, pour réaliser le développement durable, que les peuples aient la possibilité d’agir sur leur vie et leur avenir, de participer aux processus décisionnels et d’exprimer leurs préoccupations », rappellent, au paragraphe 19, « qu’il est indispensable que tous les pays, en particulier les pays en développement, continuent de participer pleinement et efficacement à la prise de décisions au niveau mondial » et réaffirment, au paragraphe 31, leur « détermination à assurer à la femme les mêmes droits, les mêmes accès et les mêmes possibilités de participation et de prise de décisions dans les domaines économique, social et politique qu’à l’homme ».
Un rôle important est également reconnu aux grands groupes et autres parties prenantes. Au paragraphe 43 du document final « L’avenir que nous voulons », les États Membres conviennent « de travailler en liaison plus étroite avec les grands groupes et les autres parties prenantes et de les encourager à participer activement, selon qu’il convient, aux processus qui concourent à la prise de décisions concernant les politiques et programmes de développement durable et à leur planification et la mise en œuvre à tous les niveaux ».
Le paragraphe 276 de « L’avenir que nous voulons » indique « qu’il faut favoriser la prise des décisions concernant les questions de développement durable en connaissance de cause et, à cet égard, renforcer l’interface entre la science et les politiques », tandis que le paragraphe 279 encourage « la participation et la représentation des scientifiques et chercheurs, hommes et femmes, des pays en développement et des pays développés dans les mécanismes liés à l’évaluation et au suivi de l’environnement et du développement durable à l’échelle mondiale, le but étant de renforcer les capacités nationales et d’améliorer la qualité des travaux de recherche nécessaires à l’élaboration des politiques et à la prise des décisions ».
L’importance de l’information pour la prise de décisions judicieuses a été soulignée par le Sommet mondial pour le développement durable de 2002 comme par la Commission du développement durable.
Le paragraphe 7 d) du Plan de mise en œuvre de Johannesburg met l’accent sur l’accès et la pleine participation des femmes à la prise de décision. Le paragraphe 19 insiste sur l’importance de prendre le développement durable en considération dans les processus décisionnels à tous les niveaux. Le paragraphe 86 évoque l’importance de consolider le processus de réforme des systèmes financiers existants afin de « rendre les pays en développement à même de participer efficacement aux institutions et mécanismes de décision internationaux en matière économique ». En outre, le paragraphe 109 souligne la nécessité d’« améliorer l’élaboration de politiques et la prise de décisions à tous les niveaux », grâce notamment à « une collaboration renforcée » entre scientifiques et décideurs.
Le chapitre 8 d’Action 21 appelle les pays à améliorer ou à restructurer le processus décisionnel afin d’intégrer pleinement les considérations socio-économiques et les questions d’environnement et d’obtenir une plus large participation du public. Il les invite aussi à adopter des stratégies nationales de développement durable qui devraient s’inspirer « des différents plans et politiques sectoriels, économiques, sociaux et écologiques appliqués dans le pays et les fondre en un ensemble cohérent ».
En outre, le chapitre 40 d’Action 21 est consacré à l’information pour la prise de décision et souligne que, dans le cadre du développement durable, chacun est un utilisateur et un fournisseur d’informations, au sens large. Il faut entendre par là des données, des renseignements, des expériences présentées de façon appropriée et des connaissances. Le besoin d’informations se fait sentir à tous les niveaux, du niveau national et international chez les principaux décideurs au niveau local et à celui de l’individu.